Sur le bout des pieds

J’ai le sourire aux lèvres, le cœur heureux. Ma tête n’arrive pas à croire et mes pieds veulent danser. Les montagnes tout en vert, les petites maisons dans les vallées, la musique légère et différente de F. C’est beau. Parcourir la Croatie en bus jusqu’à sa capitale : c’est beau ! Je suis déjà charmée. Du vert, partout du vert ! Ça sent l’air frais. Exactement le tableau que je m’imaginais de ce pays. Avec la verdure dominante qui donne envie de marcher à travers pour s’en colorer.

Après la France, voilà que c’est l’Italie qu’on quitte. Un petit pincement au cœur pour ce pays dont je ne suis pas lassée. Après les villages en montagne des Cinque Terre, Venise fut certainement le deuxième coup à mon cœur. La première et la dernière ville d’Italie qui me restent tout près du cœur. Joli ! Venise. Venezia. Mon rêve de petite fille. Cette ville sur laquelle je rêvassais, les images que je brûlais de voir : les gondoles, les canaux, les centaines de bateaux sur les eaux, la Basilica San Marco, le Ponte Rialto. Après un mois à bouger tous les deux jours et à voir tant de belles choses, je pleure pour la première fois. Émue, heureuse, émerveillée. Je n’arrive pas à y croire. Je n’arrive pas à y croire ! VENISE. C’est sûr, je dois encore rêver.

Burano, elle, est un petit trésor isolé. Petite île près de Venise dont les couleurs vives dérident les visages les plus sévères. C’est joli ! Joli et simple et coquet. Contraste complet avec l’orage, puis la pluie qui nous y tombe sur la tête. À son opposé : les grandes villes. Florence, Naples, Rome. Impressionnantes, chacune à leur façon. Florence et ses toits orange, puis sa basilique et le Ponte Vecchio. Naples et ses rues interminables, avec leurs balcons et leurs graffitis. Rome ! Immense ville à l’architecture majestueuse. Là où il fait bon se perdre ! Il y a un trésor inattendu à tous les coins de rue. Et le Vatican ! Wow. Son musée, sa basilique; une messe qui débute cinq minutes après notre entrée. Si ce n’est pas un signe ! On y assiste. Émues, sans mot, subjuguées. Je suis absolument fascinée. Et cette religion sur laquelle je me questionne tant, là-bas, j’ai envie d’y croire; d’avoir la foi. La richesse tombe du plafond et tout de la messe est comme je la connais, mais complètement différent. Tout est complètement fou.

Pise, Pompéi, Sorrento, Positano. Après 15 jours à se faire chanter la pomme par l’Italie, l’horloge a sonné et le bus a démarré. On tourne le regard vers ce qui s’en vient. Trois semaines sans réservation, sans itinéraire, encore plus libres ! On va où l’on veut, on change les plans à notre aise, on respire l’air pur. La vie de gipsy qui commence, comme dirait F ! Et ce qui se dessine s’avère aussi prometteur que les jours, les semaines, les mois qui viennent de défiler.

Burano, Italie.
Burano, Italie

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